Peut-on bénéficier d’une aide à domicile après une hospitalisation ?

Suite à une hospitalisation, certaines personnes peuvent avoir accès à un accompagnement à domicile afin de soutenir la reprise progressive de leur quotidien. Ce soutien, mis en place par le biais de l’ARDH (Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation), comprend différents types de prestations, comme un appui pour la toilette, la préparation des repas ou des tâches ménagères. Toutefois, ce service n’est pas systématique : il faut faire une demande suffisamment tôt et répondre à des critères précis pour y être admissible.

Les types d’aides disponibles après hospitalisation

Ce type de soutien s’adresse avant tout aux personnes âgées, fragilisées ou faisant face à une difficulté à accomplir certaines tâches de manière autonome. L’ARDH peut inclure plusieurs formes d’assistance à domicile, telles que :

A lire également : Assurance santé : pour un accompagnement et une prise en charge optimale

  • L’aide à l’hygiène et à l’habillage, réalisée par des intervenants qualifiés.
  • L’organisation des repas, la livraison à domicile et l’accompagnement pour faire les courses.
  • L’entretien du logement, la gestion du linge et un appui pour les démarches administratives simples.
  • L’installation de solutions destinées à favoriser la sécurité, comme la téléassistance ou quelques ajustements dans l’aménagement du domicile.

Dans certains cas, par exemple lorsqu’une personne retourne chez elle après une blessure, ce dispositif peut apporter une aide ponctuelle pour les tâches du quotidien, mais aussi pour maintenir un lien social, tout en bénéficiant partiellement d’un soutien financier de l’Assurance retraite.

Des entreprises comme ADHAP propose ce type d’ aide à domicile après une hospitalisation.

A lire aussi : Séniors, pourquoi faire appel à une agence matrimoniale ?

Procédures et critères d’éligibilité

L’accès à ces mesures suppose de suivre certaines étapes administratives. Il est recommandé d’effectuer la demande dans un délai de 10 jours suivant le retour à domicile, souvent en lien avec le personnel social de l’hôpital ou un professionnel de santé. Le dossier contient en général une évaluation des capacités de la personne, ce qui permet de mieux orienter les solutions proposées.

Les critères pris en compte portent sur :

  • Une situation de vulnérabilité liée à l’âge, à un isolement ou à une indépendance limitée.
  • Le fait d’être retraité du régime général de la Sécurité sociale.
  • Le niveau des ressources financières perçues.

Une partie des coûts liés à ce soutien peut être prise en charge, dans la limite de 73 % et d’un plafond annuel de 1 800 euros. L’aide, de nature temporaire, est habituellement accordée pour trois mois. Elle reste complémentaire par rapport à d’autres initiatives, comme l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), qui s’adresse aux personnes relevant d’un niveau de dépendance plus marqué. Il existe par ailleurs des structures d’appui qui proposent des services complémentaires à domicile, à l’exemple de l’accompagnement administratif proposé par ADHAP, pour faciliter les formalités.

Un accompagnement à plusieurs dimensions

Le suivi après une hospitalisation ne repose pas uniquement sur une aide concrète. Il s’envisage aussi dans une logique plus large, impliquant des intervenants médicaux, sociaux et familiaux, afin de sécuriser la reprise d’une vie à domicile dans de bonnes conditions. Cette coordination permet aux personnes concernées de rester dans un cadre familier tout en bénéficiant d’un accompagnement adapté.

Il importe de souligner la place du lien humain dans cette phase. L’entourage, le soutien moral et les relations sociales sont autant de facteurs qui influencent positivement la capacité à retrouver ses repères. Ce dispositif s’inscrit donc dans une approche globale, qui prend en compte tant les besoins pratiques que l’environnement affectif de la personne.