Homme le plus géant du monde en 2025 : Découvrez qui il est!

2,51 mètres. Ce chiffre, validé en 2025 par le Livre Guinness des records pour Sultan Kösen, n’est pas un simple record : il pulvérise la moyenne mondiale et redistribue les cartes de la croissance humaine, remettant à plat des décennies de statistiques médicales.

Atteint d’une forme rare de gigantisme, Sultan Kösen conserve depuis plusieurs années ce titre mondial. Son histoire, suivie de près par les médecins et chercheurs, éclaire les conséquences physiques, sociales et médicales d’une taille hors du commun.

Le gigantisme : comprendre ce phénomène fascinant

Le gigantisme hypophysaire désigne une maladie peu fréquente, déclenchée par une production anormalement forte de l’hormone de croissance. Cette surproduction provient le plus souvent d’une tumeur bénigne installée sur l’hypophyse, une petite glande située à la base du cerveau. Sultan Kösen, aujourd’hui plus grand homme vivant, en est un exemple vivant. Son parcours médical illustre autant les pouvoirs de la médecine moderne que ses limites.

On pense à Robert Wadlow, géant américain du XXe siècle, dont la taille atteignait 2,72 mètres : lui aussi souffrait d’hypertrophie de l’hypophyse. Avant que les traitements spécifiques n’existent, la croissance ne s’arrêtait jamais, parfois jusqu’à un dénouement fatal. Pour Sultan Kösen, une étape décisive a été franchie en 2012 : une intervention à l’université de Virginie, suivie d’une thérapie Gamma Knife, a permis de stopper la sécrétion excessive d’hormone de croissance. Sa croissance a enfin pu être interrompue.

Cette maladie transforme radicalement l’anatomie. Au-delà de la hauteur, elle allonge les mains, les pieds, les membres. Sultan Kösen détient également le record des plus grandes mains du monde chez une personne vivante (28,5 cm). Mais la liste des répercussions est longue : douleurs articulaires, difficultés à se déplacer, et nécessité de repenser chaque aspect pratique du quotidien, du mobilier aux vêtements.

Voici ce qui caractérise ce phénomène :

  • Gigantisme hypophysaire : excès d’hormone de croissance
  • Hypertrophie de l’hypophyse : souvent à l’origine chez les géants historiques
  • Traitement : chirurgie, radiothérapie ciblée, médicaments

Le gigantisme ne se réduit pas à une curiosité médicale. Il constitue un défi, à la fois pour la science et pour ceux qui en sont porteurs. Grâce aux progrès des neurosciences et de l’endocrinologie, la maladie peut désormais être maîtrisée, permettant à des personnes comme Sultan Kösen de retrouver un certain équilibre et d’alléger leurs souffrances.

Qui est Sultan Kösen, l’homme le plus grand du monde en 2025 ?

Né le 10 décembre 1982 dans un village kurde non loin de Mardin, en Turquie, Sultan Kösen frappe par sa stature : 2,51 mètres. Ce chiffre, validé depuis 2009 par le Guinness World Records, le place en tête des hommes vivants les plus grands du monde. Fait marquant : il n’est pas issu d’une famille particulièrement grande. Sa croissance hors norme s’explique par un gigantisme hypophysaire causé par une tumeur bénigne sur l’hypophyse, identifiée pendant son adolescence.

Les conséquences de cette poussée de croissance sont nombreuses. À l’âge adulte, Sultan Kösen affiche 1,26 mètre de jambes, chausse du sur-mesure (jusqu’à 36,5 cm) et possède la plus grande main du monde chez une personne vivante (28,5 cm). En 2012, il subit une opération à l’université de Virginie, suivie d’un traitement Gamma Knife qui met fin à l’excès d’hormone de croissance. Depuis, sa taille ne bouge plus.

Au-delà de sa condition, Sultan Kösen s’est imposé comme ambassadeur culturel de la Turquie. Dès 2012, il rejoint la troupe du Magic Circus of Samoa, puis décroche un rôle dans le film “Achieving the Impossible” (2016). Marié en 2013 à Merve Dibo, une Syrienne de 1,75 mètre, il divorce en 2021. Désormais à Dede köy, il partage son expérience entre notoriété et contraintes quotidiennes liées à sa stature peu commune.

Des anecdotes étonnantes sur la vie quotidienne d’un géant

Vivre comme Sultan Kösen, c’est composer chaque jour avec une réalité à part. Se procurer une chemise adaptée ou un pantalon convenable n’a rien d’évident pour l’homme le plus grand du monde. Les vêtements sur mesure sont une évidence. Côté chaussures, l’affaire se complique encore. Avec un pied droit de 36,5 cm et un pied gauche de 35,5 cm, impossible de trouver son bonheur dans le commerce. Ce sont des artisans locaux qui, patiemment, fabriquent des modèles uniques, adaptés à ses mesures.

Les défis s’étendent à tous les aspects du quotidien. Passer une porte, monter dans une voiture, trouver un lit suffisamment long : tout devient obstacle. Pour soulager ses articulations, mises à rude épreuve par son gigantisme hypophysaire, Sultan Kösen s’aide parfois de béquilles. Marcher longtemps s’avère éprouvant, les douleurs augmentent avec l’âge.

Dans son village de Dede köy, l’accueil est chaleureux. Mais la surprise des visiteurs ne faiblit jamais. Les enfants s’attardent sur ses mains de 28,5 cm, s’émerveillent devant la longueur inhabituelle de ses jambes. Sultan Kösen prend le temps de répondre, partageant anecdotes et sourires. Son record n’est pas qu’un chiffre : il façonne chaque instant de son existence et suscite une curiosité bienveillante bien au-delà de la Turquie.

Jeune homme grand assis avec une femme dans un parc

Records, comparaisons et autres figures emblématiques du gigantisme

Le gigantisme intrigue depuis des générations, et le nom de Sultan Kösen s’ajoute à une galerie de personnalités qui ont marqué l’histoire du Guinness World Records. Avec ses 2,51 m, il détient le titre d’homme vivant le plus grand du monde. Mais c’est l’américain Robert Wadlow qui reste la référence avec ses 2,72 m. Sa croissance, liée à une hypertrophie de l’hypophyse, n’a jamais cessé avant sa disparition prématurée à 22 ans. Ses mains (32,4 cm) et ses pieds (47 cm) restent inégalés.

Le gigantisme ne se limite ni aux hommes, ni à une seule région du globe. Brahim Takioullah, franco-marocain, s’impose parmi les géants actuels avec ses 2,46 m, détenant le record français. Outre-Atlantique, Igor Vovkovinskiy s’est illustré avec ses 2,34 m. Quant au Vénézuélien Jeison Orlando Rodriguez Hernandez, il a vu ses pieds de plus de 40 cm homologués comme les plus longs recensés au monde.

La rencontre entre Sultan Kösen et Chandra Bahadur Dangi (népalais de 53,3 cm) lors de la Journée mondiale des records à Londres en 2014, incarne la richesse et la diversité des extrêmes humains. Derrière ces figures, connues ou méconnues, se dessine le récit d’un lien complexe entre la biologie, la maladie et le destin. Un récit où chaque centimètre compte, et où chaque record écrit sa propre histoire.